PARCELLE A VOIR AU JARDIN PARTAGE DE LA CAVALERIE
28 rue de la Cavalerie - MontpellierPar Caroline Millot
Docteur en histoire de l'art
Le jardin-partagé de la cavalerie : un mur-façade ou un jardin de l'intimité ?
Les jardins dans l'espace de la ville Montpellier et de ses alentours urbanisés sont précieux. Ils sont des lieux de ressource, pour l'habitant, à différents égards.
Certaines plantes, dont la répartition géographique dépasse Montpellier, sont nommées Plantes de Montpellier. Ce projet de valorisation des plantes, dédiées à Montpellier, a vu le jour dans le quartier des Beaux-Arts, plus exactement dans un jardin partagé. Le titre du projet est « Les plantes nommées Montpellier au XVIIIe siècle ». Le but de cette initiative est de faire mieux connaître ces plantes locales puis d'ajouter et partager, un brin d'histoire dans ce jardin. Le projet se fait en partenariat avec deux associations de quartier et le Jardin des Plantes de Montpellier. L'association Mareschal est à l'initiative du projet et l'association Beaux-Arts Pierre Rouge a fournit, par la convention qu'elle tient avec la Mairie de Montpellier, une parcelle de terrain du jardin partagé. Le Jardin des Plantes de Montpellier nous offre, d'une part les connaissances de Didier Morisot et ses recherches sur les plantes dédiées à Montpellier et d'autre part, la direction de jardin nous a délivré les plantes à mettre en terre au jardin partagé. Précédemment, une brochure « Les plantes dédiées à Montpellier et à ses savants » a été produite par Pascal Salze et Didier Morisot. Les plantes dont l'histoire est intimement liée à celle de Montpellier au XVIIIe siècle, sont encore trop peu connues du grand public. C'est dans cet intérêt et dans celui de faire vivre ce jardin partagé des Beaux-Arts que cette initiative est née.
Certaines plantes, dont la répartition géographique dépasse Montpellier, sont nommées Plantes de Montpellier. Ce projet de valorisation des plantes, dédiées à Montpellier, a vu le jour dans le quartier des Beaux-Arts, plus exactement dans un jardin partagé. Le titre du projet est « Les plantes nommées Montpellier au XVIIIe siècle ». Le but de cette initiative est de faire mieux connaître ces plantes locales puis d'ajouter et partager, un brin d'histoire dans ce jardin. Le projet se fait en partenariat avec deux associations de quartier et le Jardin des Plantes de Montpellier. L'association Mareschal est à l'initiative du projet et l'association Beaux-Arts Pierre Rouge a fournit, par la convention qu'elle tient avec la Mairie de Montpellier, une parcelle de terrain du jardin partagé. Le Jardin des Plantes de Montpellier nous offre, d'une part les connaissances de Didier Morisot et ses recherches sur les plantes dédiées à Montpellier et d'autre part, la direction de jardin nous a délivré les plantes à mettre en terre au jardin partagé. Précédemment, une brochure « Les plantes dédiées à Montpellier et à ses savants » a été produite par Pascal Salze et Didier Morisot. Les plantes dont l'histoire est intimement liée à celle de Montpellier au XVIIIe siècle, sont encore trop peu connues du grand public. C'est dans cet intérêt et dans celui de faire vivre ce jardin partagé des Beaux-Arts que cette initiative est née.
Il y a ainsi une demie-douzaine de plantes, comme par exemple l'Aphyllante de Montpellier ou encore le Coris de Montpellier qui ornent ce jardin de quartier. Au côté de chaque plante, des étiquettes indiquent leur spécificité. Ce jardin partagé est à l'image du jardin des Plantes de Montpellier, un lieu de promenade que nous tachons de faire vivre. L'inauguration des plantes dédiées à Montpellier s'est faite symboliquement au printemps, le dimanche 16 avril 2011 en présence de Didier Morisot et Caroline Millot.
Afin de planter le décor de la fin du XVIIe siècle à Montpellier, Pierre Magnol (1638-1715), issu d'une famille d'apothicaire, proposait d'établir en 1689 des familles végétales. Une demeure porte encore son nom à Montpellier. Au 10 rue du Bayle, à Montpellier, se trouve, sur deux étages, l'hôtel particulier de Pierre Magnol. Selon le docteur Louis Dulieu, le XVIIIe siècle fut une des époques les plus brillantes. De nouvelles activités scientifiques apparurent comme l'astronomie, la météorologie, la physique, l'agriculture. Montpellier fut, un temps, le pôle méridional de la science française. Il est un fait que les jardiniers de Montpellier, pour le XVIIIe siècle, ont été en grande partie révélés par le père Xavier Azéma.
En 1706, la Société royale des Sciences de Montpellier fut aussi créée. Il y a une émulation scientifique autour des plantes, de la médecine et de l'architecture à cette époque. Un vaste réseau s'établit entre Paris, Montpellier et la Suède. Par exemple en 1735, le suédois Carl Von Linné (1707-1778), auteur de la nomenclature binominale, donne le nom de son ami Magnol à une plante qu'il nomme Magnolia.
Ces plantes toutes particulières, dont les récentes recherches ont été menées par Didier Morisot, donnent une identité forte à ce petit jardin du quartier des Beaux-Arts. Une approche botanico-historico-ludique a éclos et s'est ainsi développée au fil des mois. Pour répondre à la question posée en titre, Le jardin-partagé : un mur-façade ou un jardin de l'intimité ?, il n'y a qu'un pas à franchir de ce mur-façade, dressé au 28 rue de la Cavalerie, pour passer dans l'intimité de ce jardin partagé. En y pénétrant, chacun franchit ce pas. Il appartient au public de découvrir ce patrimoine végétal, de le fréquenter, l'analyser, l'observer, le dessiner ou encore de le faire connaître. Un dossier pédagogique est à votre disposition sur demande par mail à asso.mareschal@gmail.com.
En 1706, la Société royale des Sciences de Montpellier fut aussi créée. Il y a une émulation scientifique autour des plantes, de la médecine et de l'architecture à cette époque. Un vaste réseau s'établit entre Paris, Montpellier et la Suède. Par exemple en 1735, le suédois Carl Von Linné (1707-1778), auteur de la nomenclature binominale, donne le nom de son ami Magnol à une plante qu'il nomme Magnolia.
Ces plantes toutes particulières, dont les récentes recherches ont été menées par Didier Morisot, donnent une identité forte à ce petit jardin du quartier des Beaux-Arts. Une approche botanico-historico-ludique a éclos et s'est ainsi développée au fil des mois. Pour répondre à la question posée en titre, Le jardin-partagé : un mur-façade ou un jardin de l'intimité ?, il n'y a qu'un pas à franchir de ce mur-façade, dressé au 28 rue de la Cavalerie, pour passer dans l'intimité de ce jardin partagé. En y pénétrant, chacun franchit ce pas. Il appartient au public de découvrir ce patrimoine végétal, de le fréquenter, l'analyser, l'observer, le dessiner ou encore de le faire connaître. Un dossier pédagogique est à votre disposition sur demande par mail à asso.mareschal@gmail.com.
Visuel de l'évolution de la réalisation de la parcelle
dédiée aux plantes de Montpellier
"Les plantes de Montpellier au XVIIIe s." Préparation du sol, cliché Caroline Millot, février 2011. |
"Les plantes de Montpellier au XVIIIe s." Préparation du sol, cliché Caroline Millot, février 2011. |
"Les plantes de Montpellier au XVIIIe s.", Préparation du sol par le jardinier Bastian Richard, cliché Caroline Millot, février 2011. |
"Les plantes de Montpellier au XVIIIe s." cliché Caroline Millot, février 2011. |
Didier Morisot - Invité d'honneur
Bastian Richard - Pour la réalisation de la parcelle de ces plantes dédiées à Montpellier
Claire Curely - Pour l'acceuil qu'elle a réservé aux visiteurs lors de l'inauguration
Ninon Boulanger - Secrétaire de l'association Mareschal, pour la réalisation de la rocaille
Sébastien Andary - Président de l'association Mareschal, pour son inconditionnel soutien
Gaby Houdin - Pour l'entretien de la parcelle dédiée aux plantes de Montpellier
Aussi, je ne m'étendrais pas sur les remerciements qui sont à présenter aux jardiniers, élément essentiel du jardin, qui colorent ce jardin au fil des saisons. Ma gratitude se porte à l'association de quartier Beaux-Arts Pierre Rouge et tout particulièrement à Pierre Buisson pour toute l'attention qu'il a porté à ce projet. Celui-ci dépasse quelque peu l'objet principal de notre association, tout en ayant comme fil conducteur le XVIIIe siècle que nous abordons par un autre aspect à savoir celui de la botanique. Bien évidement, cette action n'aurait pu se faire sans le soutien de la direction du Jardin des Plantes qui une fois de plus nous a témoigné sa sympathie.
Je remercie les différents et nombreux partenaires :
- l'Université Montpellier 1 et l'équipe du Jardin des Plantes de Montpellier
- l'association Beaux-arts Pierre Rouge
- la direction des CCAS Montpellier
- la Maison pour tous Frédéric Chopin
- Montpellier Main Verte
Pour découvrir cette parcelle et consulter le dossier pédagogique, s'adresser à Caroline Millot
asso.mareschal@gmail.com
06 59 64 42 48
Pour plus de connaissance sur la thématique des jardins et des plantes au XVIIIe siècle,
nous vous conseillons de suivre le cours public de la Cité de Chaillot :
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